EN : Djebbour se défend
EN : Djebbour se défend
«Même l’équipe de France, qui possède pourtant de grands attaquants, trouve des difficultés à marquer»
L’attaquant de l’AEK Athènes, Rafik Zoheir Djebbour, minimise le problème de l’inefficacité qui touche la ligne offensive des Verts depuis plusieurs matchs maintenant et estime qu’il est prématuré de tirer des conclusions hâtives sur le rendement des attaquants tant que la compétition officielle n’a pas encore débuté. Il rassure que d’ici l’entame du Mondial, la ligne offensive retrouvera toute sa verve et sera prête à tenir son rôle. Parole d’attaquant !
Pour revenir à ce match remporté face aux EAU, comment analysez-vous la performance de l’équipe ?
C’était un match chaud, compliqué et très dur à jouer. Il y a le climat qui était lourd et très pesant, ce qui ne nous a pas vraiment aidés, mais malgré cela, on retiendra que l’équipe a bien joué et qu’elle a pu remporter finalement la partie. Cette rencontre face aux Emirats arabes unis était le dernier test pour nous, et je pense sincèrement qu’on a bien avancé dans notre préparation. Ça prouve qu’on a bien travaillé lors de nos deux stages qu’on a effectués en Suisse et ici en Allemagne. Désormais, place à la Coupe du monde.
Contrairement aux derniers matchs disputés, face aux EAU, l’équipe a pu faire le jeu et créer quelques opportunités en attaque, mais n’empêche que la ligne offensive reste toujours inefficace. En tant qu’attaquant, comment expliquez-vous cela ?
Non, ce n’est pas un problème d’inefficacité ou quoi que ce soit. Il faut que vous sachiez que les joueurs avaient les jambes lourdes aujourd’hui (Ndlr, entretien réalisé après le match) et que ça nous a été très difficile d’avoir cette vivacité et ce panache dans le jeu qu’on espérait. Je suis sûr qu’en fin de semaine prochaine, on sera mieux en jambes et surtout bien prêts pour l’entame du Mondial. Il ne faut surtout pas s’inquiéter. Les buts viendront prochainement.
Mais il faut reconnaître, cependant, que l’équipe trouve beaucoup de mal à marquer sur des phases de jeu construites et se repose essentiellement sur les balles arrêtées…
Attendez. N’oubliez surtout pas qu’actuellement, on est en période de préparation et qu’il est prématuré de tirer des conclusions aussi affirmatives. Vous n’avez qu’à voir l’équipe de France, malgré que celle-ci possède des attaquants de très haut niveau, mais n’empêche que sa ligne offensive a trouvé beaucoup de difficultés lors de ses trois matchs de préparation qu’elle a disputés dernièrement. Alors, il ne faut vraiment pas trop s’en faire à l’heure actuelle.
Si on comprend bien, il n’y a pas lieu de s’inquiéter quant à cette inefficacité de l’attaque algérienne ?
Voilà. Il n’y a aucune inquiétude à avoir là-dessus. On est en préparation et en constante évolution.
Seulement quelques jours nous séparent de ce premier match du Mondial face à la Slovénie. Pensez-vous que la sélection sera totalement prête d’ici là ?
Ce que je sais, c’est que l’Algérie monte toujours en puissance. Déjà que par rapport au match de l’Irlande, on sent que le jeu de l’équipe s’est beaucoup amélioré. Il nous reste du travail à faire, c’est clair, mais je pense que d’ici l’entame de la Coupe du monde, l’Algérie sera bien prête Inch’Allah.
Lors de cette rencontre face aux Emirats, le sélectionneur national est revenu au fameux dispositif tactique, le 3-5-2. C’est un schéma qui vous arrange particulièrement ?
Vous savez, cela n’est pas de mes préoccupations. Moi, je suis un joueur de football et ma mission se résume sur le terrain. Je ne suis pas là pour commenter les choix de l’entraîneur.