Ziani : «L’Angleterre a aussi ses faiblesses !»
Ziani : «L’Angleterre a aussi ses faiblesses !»
«Ce n’est qu’un premier match et il reste encore deux autres à jouer. On va jouer nos chances à fond et puis on verra à la fin.»
Des regrets forcément, après une telle défaite, non ?
C’est vrai qu’on a beaucoup de regrets d’avoir perdu ce match. On était pourtant sûrs de gagner après avoir maîtrisé le jeu d’entrée. On était très bien en place, on faisait le jeu. Ils ne nous ont pas mis en danger. On ne leur a pas laissé d’espace, ils n’ont tout simplement pas eu d’occasions. Encaisser un but comme ça…
C’est rageant ?
Oui, bien sûr que c’est rageant. On a encore deux matchs contre deux équipes beaucoup plus fortes que nous, et on n’a rien à perdre maintenant. C’est eux qui ont la pression. A nous de réaliser des exploits pour faire de belles choses dans ce Mondial.
L’équipe a pourtant fait le jeu face aux Slovènes et vous vous êtes même montrés appliqués, non ?
Oui, c’est vrai que l’équipe s’est appliquée dans ce match. Malgré cela, je pense qu’on n’arrive pas encore à se créer assez d’occasions. On fait le jeu, comme vous l’avez vu, on fait des centres, on se crée des brèches importantes, on a eu beaucoup de coups de pied arrêtés, on a tout cela, mais au final, ça coince toujours quelque part dans le dernier geste.
C’est quoi donc la solution pour marquer ?
On a eu beaucoup de situations dangereuses, mais après c’est vrai, on a plus joué en contres. On est bien en place. C’est sûr qu’on est plus une équipe de contres. On a récupéré beaucoup de ballons, on a constamment été vers l’avant. Moi, j’étais pratiquement sûr que dans les vingt dernières minutes, on allait faire quelque chose. Parce que les Slovènes commençaient à être fatigués et surtout à nous craindre. Puis, on s’est retrouvés à dix et il y a eu ce but. C’était très difficile de revenir.
C’est aussi le ballon qui vous a gênés ?
C’est vrai que c’était très difficile avec ce ballon de jouer normalement. Il est fuyant et cela gêne forcément les joueurs.
Les Slovènes disent qu’ils ont joué mieux que vous. Etes-vous d’accord avec eux ?
S’ils pensent qu’ils ont joué mieux que nous, alors là ! Vous savez, pour l’instant, ils ont trois points seulement et rien n’est encore joué. Ils n’ont donc pas à parler…
Dans quel état d’esprit allez-vous jouer le match face aux Anglais ?
On n’a plus le choix de toutes les façons. On le jouera pour faire quelque chose et pourquoi pas créer l’exploit carrément ! Voilà. C’est en fait un match à qualification directe, comme si on était déjà en 8es de finale.
Y a-t-il une place pour un exploit face aux Anglais ?
Dans le football, il y a toujours de la place pour un exploit. C’est vrai qu’on joue contre l’une des meilleures équipes du monde, mais elle a aussi ses faiblesses. A nous de les exploiter pour gagner ce match, c’est tout.
Le moral est toujours au beau fixe malgré la défaite ?
Pourquoi ne le serait-il pas ? Ce n’est qu’un premier match et il reste encore deux autres à jouer. On va jouer nos chances à fond et puis on verra à la fin.
Les Anglais vous prennent de haut, ça vous convient ?
Et bien, les Anglais pensaient que ça allait être un groupe facile, mais ils ont fait match nul contre les USA. Ils n’ont pas gagné.
Chaouchi a demandé pardon dans le vestiaire, selon Saâdane. Comment avez-vous vécu ce moment ?
Moi, tout ce que je peux dire, c’est que c’est très difficile pour un gardien de but d’attraper ces ballons-là, très fuyants, très rapides qui changent de trajectoire facilement. De plus, Chaouchi ne voit pas le ballon au départ. C’est hyper difficile d’être à sa place, avec le soleil et plein d’autres choses, comme la pelouse, à laquelle il n’était pas habitué. Ce n’est donc pas spécialement sa faute.
Qu’est-ce que vous lui avez dit personnellement pour le réconforter ?
Moi ? Rien de spécial, car j’estime que ce n’est pas sa faute si on prend ce but. Et puis, Faouzi est un grand garçon, il a la tête solide pour ne pas se laisser abattre. Il a encore quatre jours devant lui pour faire le vide.
C’est vrai qu’on a beaucoup de regrets d’avoir perdu ce match. On était pourtant sûrs de gagner après avoir maîtrisé le jeu d’entrée. On était très bien en place, on faisait le jeu. Ils ne nous ont pas mis en danger. On ne leur a pas laissé d’espace, ils n’ont tout simplement pas eu d’occasions. Encaisser un but comme ça…
C’est rageant ?
Oui, bien sûr que c’est rageant. On a encore deux matchs contre deux équipes beaucoup plus fortes que nous, et on n’a rien à perdre maintenant. C’est eux qui ont la pression. A nous de réaliser des exploits pour faire de belles choses dans ce Mondial.
L’équipe a pourtant fait le jeu face aux Slovènes et vous vous êtes même montrés appliqués, non ?
Oui, c’est vrai que l’équipe s’est appliquée dans ce match. Malgré cela, je pense qu’on n’arrive pas encore à se créer assez d’occasions. On fait le jeu, comme vous l’avez vu, on fait des centres, on se crée des brèches importantes, on a eu beaucoup de coups de pied arrêtés, on a tout cela, mais au final, ça coince toujours quelque part dans le dernier geste.
C’est quoi donc la solution pour marquer ?
On a eu beaucoup de situations dangereuses, mais après c’est vrai, on a plus joué en contres. On est bien en place. C’est sûr qu’on est plus une équipe de contres. On a récupéré beaucoup de ballons, on a constamment été vers l’avant. Moi, j’étais pratiquement sûr que dans les vingt dernières minutes, on allait faire quelque chose. Parce que les Slovènes commençaient à être fatigués et surtout à nous craindre. Puis, on s’est retrouvés à dix et il y a eu ce but. C’était très difficile de revenir.
C’est aussi le ballon qui vous a gênés ?
C’est vrai que c’était très difficile avec ce ballon de jouer normalement. Il est fuyant et cela gêne forcément les joueurs.
Les Slovènes disent qu’ils ont joué mieux que vous. Etes-vous d’accord avec eux ?
S’ils pensent qu’ils ont joué mieux que nous, alors là ! Vous savez, pour l’instant, ils ont trois points seulement et rien n’est encore joué. Ils n’ont donc pas à parler…
Dans quel état d’esprit allez-vous jouer le match face aux Anglais ?
On n’a plus le choix de toutes les façons. On le jouera pour faire quelque chose et pourquoi pas créer l’exploit carrément ! Voilà. C’est en fait un match à qualification directe, comme si on était déjà en 8es de finale.
Y a-t-il une place pour un exploit face aux Anglais ?
Dans le football, il y a toujours de la place pour un exploit. C’est vrai qu’on joue contre l’une des meilleures équipes du monde, mais elle a aussi ses faiblesses. A nous de les exploiter pour gagner ce match, c’est tout.
Le moral est toujours au beau fixe malgré la défaite ?
Pourquoi ne le serait-il pas ? Ce n’est qu’un premier match et il reste encore deux autres à jouer. On va jouer nos chances à fond et puis on verra à la fin.
Les Anglais vous prennent de haut, ça vous convient ?
Et bien, les Anglais pensaient que ça allait être un groupe facile, mais ils ont fait match nul contre les USA. Ils n’ont pas gagné.
Chaouchi a demandé pardon dans le vestiaire, selon Saâdane. Comment avez-vous vécu ce moment ?
Moi, tout ce que je peux dire, c’est que c’est très difficile pour un gardien de but d’attraper ces ballons-là, très fuyants, très rapides qui changent de trajectoire facilement. De plus, Chaouchi ne voit pas le ballon au départ. C’est hyper difficile d’être à sa place, avec le soleil et plein d’autres choses, comme la pelouse, à laquelle il n’était pas habitué. Ce n’est donc pas spécialement sa faute.
Qu’est-ce que vous lui avez dit personnellement pour le réconforter ?
Moi ? Rien de spécial, car j’estime que ce n’est pas sa faute si on prend ce but. Et puis, Faouzi est un grand garçon, il a la tête solide pour ne pas se laisser abattre. Il a encore quatre jours devant lui pour faire le vide.