Comme prévu, Sofiane Feghouli est arrivé à Paris, hier matin, en provenance de Valence où il avait disputé la veille un match de Liga avec son club, le FC Valence. C’est à 09h10 que l’avion qui le transportait a atterri à l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle. Comme cet aéroport et celui d’Orly, d’où devait partir la délégation algérienne pour la Gambie, se trouvent aux deux extrémités de Paris, il a fallu plus d’une heure et demie au milieu de terrain algérien pour arriver à Orly.

Il s’est changé rapidement
Les joueurs étaient déjà montés vers la salle d’embarquement lorsque Feghouli est arrivé à l’aérogare. Nabil Boutenoun, membre du staff administratif, était à son attente. Pendant que ce dernier, après avoir pris son passeport, se chargeait de son enregistrement, le joueur s’est éclipsé quelques instants afin de mettre la tenue de parade des Verts. A son retour, il était prêt à rejoindre les autres membres de la délégation.

Quelques photos et puis s’en va
Jouissant d’une grande popularité, le joueur de Valence a été sollicité par quelques Algériens qui l’ont croisé dans le hall des départs pour des photos souvenir. Il a consenti à faire de rapides prises, tout en s’excusant avec le sourire de ne pas pouvoir contenter tout le monde, du moment qu’il devait rejoindre ses coéquipiers. Accompagné de Boutenoun, il a rejoint le reste de la délégation. Quelques minutes plus tard, l’avion des Verts a décollé.
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Feghouli, le mieux noté malgré la défaite
Selon le quotidien Superdeporte, le plus proche du FC Valence, Sofiane Feghouli a été le seule satisfaction d’une équipe de Valence décevante dimanche face au FC Séville, à Mestalla. Les journalistes de Superdeporte ont donné un 3 à Feghouli (la meilleure note est 5) alors que tous ses autres coéquipiers ont eu soit 2, soit 1. C’est de bon augure pour le match de la Gambie même si l’international algérien préfère parler de groupe et non d’individualités. «On va aller à Banjul tous ensemble pour mouiller le maillot et revenir avec un bon résultat», nous avait-il déclaré dans l’entretien exclusif qu’il nous a accordé au soir de la rencontre d’Europa League face à Stoke.
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Boudebouz «Bougherra m’a donné des consignes utiles avant ce déplacement»
Tout d’abord, Ryad, vous avez essuyé une défaite qui vous enfonce en championnat. Cela ne risque-t-il pas de vous déstabiliser, à la veille d’un match important avec la sélection ?
Non, jamais de la vie. Comme je l’ai toujours dit, je sais faire la part des choses. C’est vrai que je suis dégoûté de ces mauvais résultats avec Sochaux, mais comme l’ai dit, lorsque j’arrive en sélection, c’est toute une autre motivation. Les objectifs ne sont pas les mêmes et l’ambiance aussi. Vous savez, c’est toujours un plaisir de retrouver les potes en Equipe nationale et inch’Allah, on va aller tous ensemble pour revenir avec une belle performance.
Le coach Halilhodzic a déclaré qu’il comptait sur vous et Feghouli pour assurer l’avenir de la sélection et donner de la qualité au jeu des Verts…
Je suis très honoré d’entendre des choses pareilles, surtout que ça vient d’un coach qui a du vécu et du métier dans le domaine. Maintenant, à nous de lui prouver qu’il ne s’est pas trompé sur nous.
C’est votre premier voyage en Afrique noire. N’avez-vous pas peur, en ce moment, c'est-à-dire quelques minutes avant de prendre l’avion ?
(Il rit franchement). Mais non, pas du tout. Je vais aborder ce déplacement sereinement avec l’idée de tout donner pour gagner.
Avez-vous reçu des informations de la part de vos amis ?
Oui (il rit encore une fois), de Bougherra. Il s’est bien occupé de moi. Il m’a donné des consignes.
Le stade ne sera pas trop bon pour un technicien…
Je sais, mais après, cela ne me regarde pas du tout. On a une mission à accomplir, on doit faire abstraction de tout ça là-bas. Après, moi je n’envisage pas de tenter des trucs, je serai là pour le collectif et la victoire. Il faut s’adapter aux conditions de jeu et ne pas reculer face à un adversaire qu’on présente comme coriace.
Vous envisagez de commencer le match ?
C’est au coach de  décider. Moi, s’il me fait appel, je donnerai tout.
Parlez-nous un peu des retrouvailles avec Cadamuro…
Cela fait longtemps qu’on ne s’est pas vus, c’est avec un grand plaisir que je l’ai retrouvé. Franchement, il mérite d’être avec nous, c’est un gars bien qu’on doit tous aider à bien s’intégrer.
Que lui diriez-vous ?
Bienvenue dans ta seconde famille. Tu ne le regretteras jamais. 
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Medjani «Perpétuer cette période faste en sélection»
Carl Medjani, qui reste sur une phase faste avec Ajaccio, n’a pas oublié son bel état d’esprit en Corse. Le défenseur de l’EN débordait d’optimisme au moment de l’embarquement pour Banjul. «Je suis très motivé en perspective. Franchement, je ne sais pas si je jouerai au pas, mais l’essentiel est qu’on aille avec l’intention de revenir avec une victoire. C’est le plus important. Personnellement, je reste effectivement sur une bonne série avec Ajaccio. C’est à peu près le but du jeu : perpétuer cette période faste en sélection», nous a déclaré le défenseur qui, à l’instar de la plupart des joueurs, a rallié Lisses dimanche après-midi.
 
Mostefa «Je me suis toujours préparé pour jouer»
«Beaucoup a été dit sur ce match face à la Gambie, mais franchement, cela ne nous fait pas peur d’aller jouer là-bas. On sait que le contexte pourrait ne pas être favorable, mais cela ne nous pose pas de problème. On est préparés en conséquence. Personnellement, je ne sais pas si je serai titularisé ou pas, du fait qu’il y a beaucoup de concurrence à mon poste, mais cela ne m’empêche pas de me préparer pour jouer titulaire. C’est mon état d’esprit. Chacun de nous peut être appelé à jouer à n’importe quel moment du match, c’est la raison pour laquelle on doit tous être prêts en conséquence.»

Yahia «Faire abstraction de l’environnement de la rencontre»
Anthar Yahia fait office de vieille garde au sein du groupe des Verts. Le défenseur du FC Kaiserslautern ne voyageait pas en territoire inconnu. Ayant déjà pris part au match de 2008, l’ex-joueur d’Al Nasr sait ce qui l’attend à Banjul : «Ce sera un autre match, un autre contexte carrément. Je sais que beaucoup a été dit sur les deux derniers matchs, mais cela remonte à quatre voire cinq ans. On jouera un tout autre match. Quoi qu’il arrive, il ne faut pas se laisser submerger par la pression. Au contraire, on doit faire abstraction de l’environnement extérieur.» Bien dit.