EN: Rabah Saadane, pour l\'honneur de l\'Afrique

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EN: Rabah Saadane, pour l'honneur de l'Afrique :


La Coupe du monde a beau se dérouler pour la première fois de son histoire en Afrique, une seule des 32 équipes engagées sera dirigée par un sélectionneur issu du continent, l'Algérie.

Rabah Saâdane, le vétéran du football algérien, ferait presque figure d'anomalie. Les cinq autres équipes africaines - Côte d'Ivoire, Cameroun, Ghana, Nigeria et Afrique du Sud - ont en effet toutes confié leur sort aux mains de sélectionneurs étrangers.

L'anecdote, à laquelle il n'avait pas prêté attention, fait sourire Saâdane, 64 ans. «Je représente donc tous les entraîneurs africains, ainsi que le monde arabe. C'est une grande responsabilité», a-t-il dit à Reuters lors du stage de préparation des Fennecs à Crans-Montana, en Suisse.

La mode africaine qui consiste à faire appel à des grands noms étrangers quelques mois seulement avant le début des compétitions internationales l'interpelle toutefois. «C'est un problème qui appartient aux présidents (des fédérations) et je ne veux pas donner de conseils aux présidents. Mais je peux vous dire que l'Afrique recèle d'entraîneurs de grande qualité.»

«CELUI QUI GAGNE»

Dans la longue histoire de la Coupe du monde, il a fallu attendre 1978 pour trouver trace du premier sélectionneur africain présent en phase finale, le Tunisien Abdelmadjid Chetali.

En 2002, trois pays, un record, avaient fait confiance à des sélectionneurs locaux - Nigeria, Afrique du Sud et Tunisie - mais, quatre ans plus tard en Allemagne, on ne comptait déjà plus que l'Angolais Luis Oliveira Gonçalves.

Saâdane, dont la carrière de joueur fut brutalement interrompue à 27 ans par un accident de voiture, n'en est pas à son coup d'essai. Il dirigeait déjà l'Algérie en 1986 lors de sa dernière apparition en Coupe du monde, qui s'était soldée par une élimination sans gloire au premier tour.

Rappelé il y a deux ans et demi à la tête des Fennecs après le passage de plusieurs entraîneurs étrangers, Saâdane en est à son cinquième mandat de sélectionneur, dont deux courts intérims, la Fédération faisant appel à son vieux sage à chaque fois qu'elle se retrouve en difficultés. «C'est la vie d'un entraîneur en Afrique», résume-t-il. «Je ne sais pas s'il faut y voir de la chance ou de la malchance.»

Le peuple algérien, lui, y a vu une providence.

Surnommé le «Cheikh» par ses joueurs, l'entraîneur algérien a su galvaniser ses troupes pour les amener jusqu'à la qualification dans un groupe où l'Egypte faisait office de favori.

Et, à quelques jours du Mondial, personne n'ignore en Algérie que Rabah signifie en arabe «celui qui gagne».

Source: Reuteurs

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