34° le jour du match : La chaleur, l’autre adversaire des Verts

Alors qu’il a fait hier 37°, ce sera 34° le jour du match : La chaleur, l’autre adversaire des Verts

PUBLIE LE : 28-02-2012 | 00:00 | PAR Hamza R.

Peter Johnson : «La différence devra se faire ici à Banjul»
Abdoulie Mansally «Les stades en Afrique sont tous dans un même état»

La Gambie, un sérieux client ? Les spécialistes sont divisés quant à ce sujet pour plusieurs raisons. Ceux qui pensent que cet adversaire est loin de constituer une menace pour les Verts s’appuient  sur le passé de cette nation lors des différentes compétitions internationales. Dans cette hypothèse, on constatera que la Gambie n’a jamais réussi à se qualifier à la Coupe du monde, ni à la CAN, malgré que chez les jeunes catégories, les Scorpions aient réussi à décrocher la CAN U-17 qui s’est déroulée en 2009, en Algérie. Par ailleurs, ceux qui estiment que la Gambie est un adversaire coriace chez lui redoutent beaucoup de choses. Tout d’abord, il y a cette hostilité à Banjul, que les Verts ont déjà vécue à deux reprises en 2007 et 2008. Ensuite, il y a des craintes par rapport à l’arbitrage. La désignation du Malien Coulibaly Koman pour diriger la partie cette fois-ci, après avoir saboté les Verts en 2008 lors d’une même affiche, fait peur aussi. Vu la pression qui va régner tout au long du match, il n’est pas à écarter que le trio malien subira de fortes pressions et de l’intimidation, ce qui pourrait influer sur le cours du match. Néanmoins, un autre indice va entrer en scène, à savoir les conditions climatiques. En Afrique subsaharienne, le climat est très souvent difficile. Par rapport au climat en Algérie et en Europe actuellement, d’où sont issus dans leur majorité  nos joueurs professionnels, il fait très chaud en ce moment ici en Gambie. D’ailleurs, les prévisions météorologiques indiquent que pour deamain mercredi, jour du match, la température ne baissera pas en dessous des 34°. Cela dit, ce sera un autre adversaire pour les Verts.
Les Scorpions se sont entraînés hier matin sous une température de 37°
Ici à Banjul, il y a une très forte chaleur. Elle est même insupportable au point de dire qu’il s’agit tout simplement d’une canicule. Au premier jour de notre arrivé, à savoir le dimanche, il a fait 30°, tandis qu’hier, c’était vraiment un climat de folie. Il faisait 37° la matinée où les protégés du coach Peter Bonu Johnson se sont entraînés à 9h30 à l’Indépendance Stadium. Cette décision a été prise par le sélectionneur gambien, dans le but de permettre à ses joueurs de s’acclimater encore plus avec cette canicule, sans oublier le taux d’humidité assez élevé. 
Une situation similaire à celle de Bangui
Le climat qui règne et surtout cette chaleur qui sévit dans la capitale gambienne vont être un sérieux handicap pour les Verts. Le taux d’humidité est assez élevé ces jours-ci, contrairement à la chaleur, ce qui fait craindre que les joueurs algériens vont trouver d’énormes difficultés à se surpasser. Cette situation nous rappelle ce qui s’est produit en octobre 2010 à Bangui lors du match face à la République centrafricaine et durant la CAN 2010 en Angola, où les joueurs algériens ont beaucoup souffert de la chaleur à l’issue du premier match face au Malawi. Ils avaient chuté lourdement (0-3). D’ailleurs, même les Gambiens ont beaucoup misé sur ce paramètre pour prendre à défaut l’Algérie.
Les Verts vont souffrir d’un tel climat
La majorité des joueurs algériens, notamment les  professionnels, ne sont pas habitués à jouer dans un tel climat. Un joueur comme Mbolhi joue par exemple sous un froid glacial en Bulgarie va se retrouver sous une chaleur de 34° sans oublier les autres joueurs évoluant en Europe. En d’autres termes, ce sera vraiment très difficile pour eux de s’acclimater le jour du match avec une telle température.
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Abdoulie Mansally «Les stades en Afrique sont tous dans un même état»
Le milieu de terrain des Scorpions, Abdoulie Mansally, qui évolue à New England Révolution, aux Etats-Unis d’Amérique, pense que l’absence de Nadir Belhadj et Karim Ziani à cette rencontre devrait obliger les Verts à changer leur stratégie de jeu. Rencontré à l’hôtel Seaview, il a répondu à quelques-unes de nos questions.
A quelques jours de ce match face à l’Algérie, êtes-vous optimiste ?
Oui, bien sûr que je suis optimiste pour battre l’Algérie. C’est une équipe très respectable. On va tout faire pour gagner cette rencontre, surtout qu’il y aura un match retour à Alger. On veut donc se mettre à l’abri. A travers notre préparation, je suis convaincu qu’on réalisera un bon résultat face à l’équipe d’Algérie.
Il y aura l’absence de Belhadj et Ziani, ça vous rassure ?
Belhadj et Ziani sont de très bons joueurs. Ils évoluent à l’étranger et font partie des anciens. Avec leur absence, je reste persuadé que le sélectionneur algérien changera de stratégie de jeu, vu l’importance des deux éléments cités. Pour nous, ce n’est pas important. On se base beaucoup plus sur notre travail pour être au top, le jour J.
Le terrain se trouve dans un état catastrophique ; des appréhensions ?
Non, pas du tout, dans la mesure où on est habitués à ce genre de situation. D’ailleurs, toutes les pelouses en Afrique sont dans le même état.

Il a tenu un point de presse hier
Peter Johnson : «La différence devra se faire ici à Banjul»
Comme prévu, le sélectionneur national gambien, Peter Bonu Johnson, a tenu hier un point de presse à l’hôtel Seaview, lieu d’hébergement des Scorpions. Seul Le Buteur était présent à l’hôtel, une heure avant le début de ladite conférence, mais Baldheh nous a poliment demandé de revenir à 14h, car ladite conférence de presse a été décalée de deux heures. Finalement, le sélectionneur gambien a bel et bien tenu son point de presse. Le but était d’éviter la presse algérienne. Mais hier, en fin d’après-midi, nous avons pu l’avoir. Il nous a déclaré que la différence devra se faire à Banjul, pour jouer à Alger sans pression. Il dira : «Ce match entre dans le cadre des éliminatoires de la CAN. C’est à élimination directe, donc il faudra à tout prix faire la différence ici à Banjul, avant de jouer le match à Alger. On est dans l’obligation de vaincre.»
«On jouera l’attaque à outrance»
Peter Johnson nous a annoncé, par ailleurs, qu’il jouera l’attaque à outrance pour essayer de prendre à défaut l’équipe d’Algérie. A ce propos, il dira : «Je vais opter pour une stratégie offensive. On jouera l’attaque, c’est sûr. Notre objectif est de battre l’équipe d’Algérie. On a mettra en place une stratégie qui devrait porter ses fruits.»
«On respecte l’équipe d’Algérie»
Notre interlocuteur a insisté aussi sur le respect de l’adversaire, afin de pouvoir gagner le match. A cet effet, il nous dira : «Moi, je respecte beaucoup l’équipe d’Algérie qui reste l’une des meilleures d’Afrique. J’ai insisté auprès des joueurs pour respecter l’adversaire. Le respect de l’adversaire nous permettra de prendre le match très au sérieux et de réaliser notre objectif qui reste la victoire.»
«La cohésion existe dans notre groupe» 
Pour conclure, Peter Johnson a finalement parlé de son équipe. C’est ainsi qu’il nous dira : «On a groupe très solide et soudé. D’ailleurs, on n’a pas de problème concernant la préparation et le temps a été suffisant pour nous. Ce sont presque les mêmes joueurs qui étaient en sélection que nous avons sous la main. Cela dit, il n’y a pas de problème de cohésion comme peuvent le penser certains.»


La source : http://www.lebuteur.com/international/actualites/alors-quil-a-fait-hier-37%C2%B0-ce-sera-34%C2%B0-le-jour-du-match-la-chaleur-lautre-adversaire-des-verts#ixzz1ni8Z4H3e



28/02/2012
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